Résolution du Parlement européen du 23 novembre 2023 sur l’initiative européenne sur les pollinisateurs révisée – Un nouveau pacte en faveur des pollinisateurs
JOUE Série C du 24 juillet 2024
Ce texte s’inscrit dans le cadre d’un nouveau pacte en faveur des pollinisateurs.
Il souligne les bienfaits de la pollinisation pour la santé et le bien-être de l’homme et la nécessité de veiller à ce qu’elle se poursuive de manière durable. En ce sens, il indique notamment que les pollinisateurs contribuent au rendement agricole à hauteur de 35 % de la production alimentaire mondiale.
Dans ce cadre, il organise des dispositions visant à :
– garantir la cohérence des politiques agricoles et des forêts. En particulier :
– il souligne l’importance de mieux protéger les pollinisateurs contre les risques auxquels les pesticides et les biocides les exposent. A cet égard, il regrette le retard pris dans l’adoption de mesures visant à protéger les pollinisateurs à l’aide des procédures d’autorisation prévues par le règlement n°1107/2009 du 21 octobre 2009 et n°528/2012 du 22 mai 2012 ;
– il met en avant l’importance d’avoir des éléments scientifiques visant à évaluer la toxicité relative de tous les pesticides, et pas seulement des insecticides, pour les abeilles et les autres pollinisateurs, afin que les objectifs de réduction des dommages puissent être mieux adaptés d’ici à 2027 ;
– il reconnait l’importance des engrais pour assurer la fertilité des sols et la sécurité alimentaire. En la matière, il est nécessaire de renforcer les mesures visant à équilibrer les émissions d’azote ;
– il invite les États membres à surveiller les populations de pollinisateurs dans les zones urbaines, à collecter des données relatives à la santé des pollinisateurs et à élaborer des stratégies fondées sur des données probantes aux fins de leur préservation ;
– il reconnait les avantages des toitures végétales, des jardins verticaux et des pratiques agricoles urbaines durables qui offrent des habitats aux pollinisateurs et contribuent à la résilience urbaine et à l’amélioration de la qualité de vie des citadins ;
– instaurer des indicateurs de surveillance. En particulier, il encourage la plantation de prairies et la restauration de vergers comprenant diverses espèces, qui sont des sources de pollen et de nectar. Il invite la Commission et les États membres à élaborer un système de surveillance harmonisé des pollinisateurs de l’Union afin d’améliorer la collecte de données sur la population des pollinisateurs ;
– recenser les ressources existantes, partager des connaissances et renforcer les capacités en matière de pollinisation.
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