Reconstruction de Notre-Dame : le point sur la sécurité incendie

« La charpente intégrera des dispositifs de sécurité qui permettront de repérer précocement les éventuels départs de feu et de les circonscrire au plus vite », a indiqué le 9 février 2022 le général Jean-Louis Georgelin, président de l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale, lors du colloque Chimie et Notre-Dame. « Nous devons utiliser les ressources et technologies contemporaines pour assurer la sécurité de la nouvelle charpente, » poursuivait-il.

Un retour d’expérience du sinistre du 15 avril 2019 a ainsi été mené pour identifier les points d’amélioration du dispositif de lutte contre les incendies dans le monument, avec notamment :

• un nouveau système de détection des fumées ;

• un PC de sécurité incendie armé H24 ;

• le perfectionnement des différents dispositifs de lutte contre le feu ;

• l’amélioration de la desserte en eau du site ;

• des parois coupe-feu dans les combles ;

• et, enfin, dès lors que les études seront achevées et conclusives (courant 2e trimestre 2022), un système de brumisation dans les combles de la cathédrale.

Après deux ans d’enquête, la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris a conclu que l’incendie de Notre-Dame de Paris n’était pas d’origine criminelle, selon des informations du Parisien publiées le 15 mars 2022. Des expertises sont encore attendues mais les enquêteurs s’orientent pour le moment vers un accident lié à un mégot mal éteint ou à un court-circuit électrique.