L’Amrae publie son onzième panorama annuel des systèmes de gestion des risques (SIGR)
Pour la onzième année consécutive, l’Amrae, l’association pour le management des risques et de l’assurance en entreprise, publie son panorama annuel des systèmes de gestion des risques. Une publication mondiale, révélée en avant-première fin avril à Boston (États-Unis) et qui est désormais disponible en français.
Brigitte Bouquot, la présidente de l’Amrae, avait présenté en avant-première cette onzième édition du panorama des systèmes de gestion des risques (SIGR) lors du RIMS 2019 de Boston (États-Unis), le 29 avril 2019.
Un panorama de plus en plus international
Réalisé en partenariat avec EY, ce panorama des systèmes de gestion des risques est plus international que jamais. D’abord par le nombre d’éditeurs qui ont répondu au questionnaire, ils sont 36 cette année, avec 6 nouveaux entrants. Ensuite avec le nombre de Risk managers répondants. ils sont 75 % de plus que l’année dernière sur 5 continents.
Hausse importante des participants
En effet, avec cette étude, c’est 570 Risk managers qui ont renvoyé le questionnaire (contre 325 en 2018). Cette hausse s’explique par la participation de RIMS, the risk management society (évoquée plus haut et qui a eu le droit en premier au rapport).
Une étude unique
Mondiale, cette étude est aussi la seule gratuite qui détaille l’ensemble des fonctionnalités de ces logiciels à partir des réponses des acteurs du secteur.
Ces réponses permettent de construire des cartographies des éditeurs les uns par rapport aux autres et selon de grands items (cyber, RSE, Qualité…) ou des axes techniques (devises, worflows, reporting, etc.). Mais aussi de créer des cartographies par éditeurs en fonction de ces mêmes items fonctionnels ou techniques.
Le prix n’est pas le critère principal
De comprendre quels sont les facteurs importants guidant l’adoption d’une solution plutôt qu’une autre.
Le prix, qui est pourtant important puisqu’on parle de logiciels autour d’un million d’euros, n’est pas le critère principal.
Il arrive même 5ème après la facilité d’utilisation, la capacité de reporting, la “configurabilité” et la couverture fonctionnelle. Des critères très pratiques et liés à l’usage plutôt qu’au prix – critère classiquement retenu lorsqu’il s’agit de traiter de conformité. Or on voit bien justement que le SIGR est davantage un outil opérationnel et de pilotage pour le Risk manager.
Une technologie devenue incontournable
Au-delà des chiffres et des courbes, cette onzième étude montre aussi en creux l’aspect incontournable de cette technologie. Avec des organisations de plus en plus complexes, souvent réparties sur différents, parfois même dans des pays différents, la nécessité d’avoir une approche unifiée et reportée pour gérer au mieux les risques devient impérieuse. Au point que le tableau Excel, même avec des macros bien pensées, est devenu obsolète.
Des modules et des fonctionnalités
Parmi les Risk managers interrogés, ils sont 54 % a avoir déjà utilisé un SIGR. Certes ils sont plutôt dans des structures internationales (60 %) ou des grands entreprises (2/3), mais la tendance est lancée au point que 62 % des éditeurs constatent plus d’appels d’offre.
L’avantage de ces systèmes d’information est qu’ils suivent l’entreprise et se partagent entre services – ce qui est rarement le cas d’une macro Excel.
Un marché en croissance
La diversité des entreprises et de leur culture demandent des systèmes de plus en plus paramétrable. D’autant plus que les Risk managers, d’une entreprise à l’autre, n’ont pas toujours le même périmètre d’action. Si bien que le marché des SIGR propose tout de sorte de modules et de fonctionnalité.
Si beaucoup d’acteurs se sont rapprochés ou absorbés, il semble qu’il y ait de la place pour tous. Le marché serait estimé à 3,3 milliards de dollars en 2017 selon une étude publiée par Researchandmarckets.com. Et il pourrait atteindre 6,5 milliards en 2022.
D’ici là, l’Amrae aura publié son 14e panorama. Ce sera l’occasion de le vérifier.
David Kapp – Journaliste
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