Sûreté. Jeux olympiques de Paris 2024, le bilan chiffré

27 août 20244 min

En attendant le lancement des Jeux Paralympiques, qui se tiendront du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre 2024, voici un retour du bilan lié à la sûreté des Jeux olympiques de Paris 2024.

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Si l’organisation autour de la sécurité de la cérémonie d’ouverture sur la Seine a longtemps été source de crispations, le bilan de la sûreté des Jeux olympiques de Paris 2024 se veut plus que positif. Retour en chiffres sur cette quinzaine parisienne.

Sûreté Paris 2024, le bilan global des Jeux

736

C’est le nombre d’interpellations ayant eu lieu entre le vendredi 26 juillet et le 11 août 2024, et en lien avec l’événement selon des chiffres relayés par Sud-Ouest.

Sur ces 736 interpellations (dont 734 ont été recensées en Île-de-France), 734 ont débouché sur des gardes à vue (dont 391 en Île-de-France).

Le bilan concernant la sûreté de Paris 2024 fait également état de 212 poursuites en justice. Parmi ces dernières :

• 41% concernent des infractions économiques et financières ;

• 44% concernent des violences volontaires, des infractions au code de la route (comme le fait de rouler sur les voies réservées sans autorisation) ou des infractions de survol de drones ou d’aéronefs.

Par ailleurs, 119 actions de revendications et 3 projets d’action violente à caractère terroriste ont été stoppés.

Enfin, près de 400 personnes au « profil inquiétant » ont été suivies 24h/24 par des groupes de 2 ou 3 membres des forces de l’ordre (mobilisant 1500 policiers et gendarmes en permanence).

Jusqu’à 35 000 forces de l’ordre ont été mobilisés pendant les 15 jours des JO (dont 30 000 à Paris et sur les sites franciliens).

Sûreté Paris 2024 : les effectifs de sécurité privée déployés

24
000

C’est le nombre d’accréditations qui ont été retirées par des agents de sécurité privée pour les Jeux olympiques de Paris 2024 selon un communiqué du GES (Groupement des entreprises de sécurité).

Cette même source ajoute, qu’en amont de cette olympiade, 7 000 candidats ont réussi la certification professionnelle « Surveillance des grands événements ».

La sécurisation aérienne

88

C’est le nombre d’aéronefs interceptés durant la période des Jeux olympiques selon les chiffres dévoilés par le ministère des Armées. 64 télé-pilotes ont par ailleurs été interpellés.

Notons enfin que plus de 2400 aviateurs ont été engagés pour assurer la protection aérienne durant toute la durée des JOP de Paris 2024.

Des Jeux légèrement impactés par des cyberattaques

141

Il s’agit du nombre de cyberattaques détectées entre le vendredi 26 juillet et le dimanche 11 août 2024 comme le précise l’Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information), relayée par L’Essor de la Gendarmerie nationale.

Sur ces 141 cyberattaques ayant touché leurs cibles :

  • 119 sont considérées comme ayant eu un “faible impact” ;
  • 22 ont compromis les systèmes d’information en causant des perturbation notables (dans des secteurs tels que les infrastructures de transport, les télécommunications, les entités gouvernementales et les organisations sportives).
À lire également

Les Jeux sous la menace cyber (article extrait de notre dossier “Sûreté des J0 2024 : le grand saut”)

Quelques événements sécuritaires marquants durant les Jeux de Paris 2024

800 000

Comme le nombre de voyageurs impactés par des sabotages survenus sur des lignes ferroviaires de la SNCF le jour de la cérémonie d’ouverture.

Autre événement majeur : la tentative d’intrusion d’un individu sur la piste d’athlétisme du Stade de France avant le départ de la finale du 100m masculin, le dimanche 4 août 2024. Si ce fait a légèrement retardé le départ de la finale, des agents de sécurité privée ont rapidement intercepté l’individu (voir vidéo ci-dessous).

Deux autres faits marquants sont également à relever concernant le bilan de la sûreté des Jeux olympiques de Paris 2024, bien que ces événements se soient déroulés le mercredi 24 juillet… soit deux jours avant l’ouverture officielle de l’olympiade parisienne :

  • une invasion de terrain à Saint-Etienne (Loire) en marge du match Maroc – Argentine, comptant pour le tournoi de football masculin des Jeux. Cet événement, survenu en fin de match, n’a cependant pas été qualifié comme un “enjeu de sécurité majeur” par les organisateurs ;
  • des problèmes sur l’ouverture de certaines portes au Parc des Princes et au Stade de France le mercredi 24 juillet (pour le tournoi de football et le tournoi de rugby à 7), qui ont provoqué des retards à l’entrée pour les spectateurs et de longues files d’attente. Ce coup-ci, les autorités – par l’intermédiaire du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin – ont reconnu “de légers incidents”.

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Eitel Mabouong – Journaliste

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