Les Français face aux risques majeurs
L’Association française pour la prévention des catastrophes naturelles et technologiques (AFPCNT) a présenté, le 26 septembre 2024, les résultats de sa nouvelle enquête sur les freins et les leviers du citoyen responsable face aux risques majeurs.
Cette enquête a été menée en juin 2024 par l’Ifop auprès de 10 013 personnes (9 601 en France hexagonale et 412 en Outre-mer). Selon la base de données Gaspar, qui recense les procédures administratives relatives aux risques, la quasi-totalité des communes est exposée à au moins un risque naturel ou technologique (31 147 communes sur 34 995).
Perception des risques majeurs
D’après l’enquête, 80% des Français considèrent ne pas être assez sensibilisés à la gestion des risques et à la prévention des catastrophes et 74,5 % considèrent que la France n’est pas préparée à faire face à une catastrophe naturelle ou industrielle.
Par ailleurs, près de la moitié des répondants qui vivent dans une commune (en métropole) réellement exposée à au moins un risque naturel ou technologique ne sont pas au courant de cette exposition.
Les métropolitains craignent avant tout les risques climatiques et météorologiques (canicule, neige, tempête, grêle, sècheresse…), les inondations et les incendies. Les répondants d’Outre-mer sont principalement préoccupés par les phénomènes météorologiques extrêmes (cyclones, ouragans…), les inondations et les risques climatiques.
Information sur les risques naturels et technologiques
En matière d’information, les attentes reposent principalement sur les pouvoirs publics puisque plus de trois Français sur cinq considèrent que c’est aux mairies d’informer les citoyens sur les risques naturels et technologiques. Mais moins de la moitié jugent que les actions en matière de prévention des risques menées par les collectivités territoriales sont aujourd’hui satisfaisantes.
Le niveau d’information sur les bons gestes à adopter en cas de risque majeur est plus faible en métropole. 30% des métropolitains se sentent suffisamment informés sur les bons comportements à avoir contre 57% des ultramarins.
Dispositifs d’alerte
Les dispositifs d’alerte et d’information existants gagneraient à être mieux identifiés par les Français d’après l’enquête. Seuls 27 % des métropolitains et 48 % des ultramarins connaissent précisément au moins un dispositif d’alerte.
Sondage Ifop pour l’Association française pour la prévention des catastrophes naturelles et technologiques (AFPCNT), dans le cadre de son projet associatif sKarabée et avec le soutien du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires – Juin 2024.
Gaëlle Carcaly – Journaliste
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