De nombreuses installations de défibrillateur sont non-conformes

De nombreux établissements recevant du public (ERP) disposant d’un défibrillateur automatisé externe (DAE) font confiance à des maintenances réalisées à distance, sans contrôle visuel de l’installation. Ce qui mène à des défibrillateurs mal entretenus, des armoires intérieures se trouvant en extérieur, des électrodes périmées…

Le technicien qui inspecte l’installation du défibrillateur doit vérifier plus d’une dizaine de points. Ces contrôles permettent d’affirmer que l’installation est en règle et conforme à la réglementation. Or, peu de prestataires réalisent cette inspection puisqu’ils ne se déplacent pas chez le client et n’effectuent pas ce contrôle visuel. À distance, l’efficacité de la maintenance est moindre.

• Vérification de la signalétique. Elle doit être visible et suffisante pour guider les sauveteurs vers le DAE.

• Confirmation de l’inscription du DAE sur les applications Staying Alive et Sauv’Live et notification de la position GPS.

• Test de la fixation et état de l’armoire.

• Contrôle des scellés de l’armoire.

• Examen de l’alarme et du voyant lumineux de l’armoire.

• Accessibilité du défibrillateur.

• Analyse de la sacoche du DAE (kit-secours…).

• Écoute des annonces vocales.

• Contrôle de l’horaire du DAE.

• Test du défibrillateur : bips sonores, pictogrammes, écran du DAE, bouton marche/arrêt, bouton choc, voyant lumineux, condensateur. Examen du logiciel de maintenance du DAE (vérification des données).

• Checking des électrodes adultes et pédiatriques.

• Mise à jour de l’étiquette de maintenance (obligatoire).

• Inscription des informations dans le registre de sécurité.

Voilà pourquoi un déplacement sur le terrain est primordial pour réaliser la maintenance et respecter la réglementation française.