Sprinkleurs. Des solutions de protection hors gel, plus confidentielles

Ils sont sous eau en amont et sous air en aval avec des pressions différentes d’un poste à air. Par exemple, le poste à préaction type « C » pour des questions de sécurité, fonctionne à la fois sur l’ouverture d’un sprinkleur et avec le fonctionnement de la détection automatique d’incendie appelée poste à préaction double verrouillage.

Il existe également des cordons chauffants qui peuvent être disposés autour de la tuyauterie. C’est une solution particulièrement adaptée pour des petites et moyennes distances. Un calorifuge de protection vient s’ajouter pour maintenir la température au niveau de la tuyauterie. Puis une coque en inox ou en aluminium recouvre l’ensemble. Le système est régulé électriquement.

Ce système est coûteux car chaque équipement doit être alimenté séparément par une armoire de commande particulière avec, en cas de défaut de tension, disjonction, des reports d’alarmes.

L’ajout de la coque sur la tuyauterie sprinkleur fait augmenter son diamètre et peut gêner la diffusion de la tête de sprinkleur située sur l’antenne.

Son utilisation pour des installations sprinkleurs est très marginale. Elle est le plus souvent utilisée sur des réseaux de collecteurs nus sans connexion, ou entre deux réserves d’eau aériennes, notamment afin de jumeler deux réserves entre elles pour augmenter une autonomie.

L’avenir de la construction se trouve dans les bâtiments maintenus hors gel. Dans le respect de la réglementation énergétique 2020 (RE 2020), applicable depuis le 1^er janvier 2022, les bâtiments nouvellement construits doivent garantir une température minimale de 5 °C, quelle que soit la température extérieure.

Les installations sprinkleurs de ces bâtiments n’auront donc plus la nécessité de disposer d’un système antigel, de poste de contrôle sous eau glycolée ou sous air. Excepté pour les parties externes (auvents, autodocks…).