Baromètre des risques 2022 : les perturbations de la supply chain en 1re place en France
L’interruption d’activité et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement occupent la première place du Baromètre des risques Allianz pour la France. La 11e édition a été publiée le 18 janvier 2022.
Interruptions d’activité, incidents cyber et catastrophes naturelles sont les trois risques les plus importants pour les entreprises en France. C’est le résultat du Baromètre des risques 2022 d’Allianz Global Corporate & Specialty (AGCS), publié le 18 janvier 2022.
La 11e édition de l’enquête a analysé les opinions de 2 650 experts, notamment des directeurs généraux, gestionnaires de risques, courtiers et assureurs, dans 89 pays et territoires. En France, 73 experts ont été interrogés. Voici les premières conclusions d’AGCS sur cette enquête :
« L’interruption d’activité devrait rester la principale thématique de risque sous-jacente en 2022. La plupart des entreprises redoutent de ne pas pouvoir fabriquer leurs produits ou fournir leurs services.
Les cyberattaques dévastatrices, les multiples événements météorologiques liés au réchauffement climatique touchant les chaînes d’approvisionnement, ainsi que les difficultés de production et la saturation des transports en raison de la pandémie ont provoqué des perturbations majeures en 2021.
La situation ne devrait s’améliorer que progressivement cette année. Le renforcement de la résilience face aux nombreuses causes d’interruption d’activité s’avère de plus en plus souvent un avantage concurrentiel ».
Joachim Mueller, CEO d’AGCS.
Face au Risque reviendra d’ailleurs sur les perturbations qui impactent la supply chain dans le dossier du n° 579 de février 2022.
Le top 10 des risques en France
Les risques dans le monde
Dans le monde, les incidents cyber arrivent en tête du Baromètre, suivis des interruptions d’activité et des catastrophes naturelles.
La pandémie passe de la deuxième à la quatrième place, les entreprises s’estimant généralement bien préparées à de futurs événements. A noter également, le changement climatique qui se hisse à la sixième position, face à l’augmentation des événements météorologiques graves et des risques liés à la transition.
Enfin, la pénurie de main d’œuvre qualifiée fait son entrée dans le top 10 des risques, à la neuvième place. Les sondés classent ce risque parmi les cinq premiers dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction, de l’immobilier, des services publics et de la santé. Ils le placent au premier rang dans les transports.
Gaëlle Carcaly – Journaliste
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